Régime hypocalorique

Le surpoids reste un problème majeur de nos civilisations malgré les efforts des pouvoirs publiques, du ministère de la santé et des médecins.

De tous les régimes ou diètes un principe reste commun : la diminution des apports en sucres et graisses en maintenant un apport en protéines correct. Mais le problème reste toujours la stabilisation : l’après régime. Conserver les bonnes habitudes, résister aux tentations pour pouvoir garder son poids de forme.

Le régime hypocalorique répond au principe simple de réduire les apports énergétiques, en contrôlant notamment les quantités de sucre et de graisses ingérés, afin d’obliger le corps à puiser dans ses réserves. Il ne doit pas entraîner de carences car il est long : la diversification alimentaire devient fondamentale ainsi qu’un soutien psychologique.

Il n’existe pas un mais plusieurs régimes hypocaloriques, plus ou moins strict en fonction de la restriction envisagée. De 800 , 1000 à 1200 calories. Voire 1400 à 1600 calories en phase intermédiaire.

Avec une liste d’équivalence caloriques autorisées, il s’accompagne de règles simples : faire ses courses et cuisiner, apprendre à reconnaître la valeur calorique des aliments, changer les aliments trop raffinés ou préparés, réfléchir à ses modes de cuisson, ne pas grignoter entre les repas, éviter les boissons sucrées, faire attention aux assaisonnements et aux sauces…

Le régime hypocalorique est efficace mais demande de la discipline. Si l’ objectif est supérieur à 5 kilos il faut une aide médicale réalisant un bilan de départ biologique, un interrogatoire comportemental, la prescription d’un traitement adapté facilitant la perte mais aussi la réalisation du régime. En cas de dépôt localisé, un traitement local favorisera la perte de poids et de centimètre ainsi que la rétraction cutanée.

La durée du régime dépend du nombre de kilos à perdre et de la rigueur dans son suivi. La reprise d’une alimentation normale doit être progressive, et les bonnes habitudes alimentaires doivent être gardées. La période de stabilisation est essentielle et ne doit pas être zappée.  Sinon, la reprise de poids est garantie ! Enfin, augmenter votre activité physique peut vous aider.

Les notions de base bien intégrées, la reprise de poids survient beaucoup plus rarement.

C’est pourquoi nous accordons de l’importance aux entretiens en cabinet pour donner les explications nécessaires au suivi des conseils.

Pour conserver une bonne santé, nous suggérons d’en appliquer certains grands principes :

  • Toujours tenter de se rapprocher du régime crétois,
  • Manger lentement en machant. Attendre un peu avant le déssert afin que la sensation de satiété se mette en place
  • Mangez peu salé,
  • Ne pas grignoter ou manger sas faim en dehors des repas
  • Privilégiez toujours les aliments peu raffinés ; (farines, riz, pains, sucres,…),
  • Mangez minimum 5 fruits et légumes par jour,
  • Privilégiez les huiles riches en oméga 3(huile de colza, pépin de raisin, de noix, de noisette.),
  • Repérez les graisses oméga 6 cachées
  • N’achetez pas de plats préparés surgelés mais des produits de base
  • Variez les aliments,
  • Associez à vos plats des légumes, des féculents, des fruits
  • Buvez beaucoup,
  • Ne finissez pas obligatoirement votre assiette
  • Variez les laitages sans en consommer trop,
  • Fromages; plutôt chèvre ou brebis
  • Réduisez les viandes rouges,
  • Mangez du poisson, des fruits de mer, (quantité à volonté),
  • Equilibrez les repas; faire toujours un petit déjeuner copieux, déjeuner correct et dîner léger.
  • Faites des repas assis dans le calme d’au moins 20 mn même au travail
  • Evitez les sucres rapides après 17H
  • Limitez l’alcool c’est un « apéritif »

Néanmoins un bilan très approfondi clinique et biologique s’impose pour affiner les conseils, les personnaliser et aider le patient notamment par un traitement naturel adapté.

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